Je suis à bout de souffle certains jours.
Comme d’autres je donne parfois sans définir les limites. Je ne vois pas les semaines passées, je ne vois pas mes rides s’installées, je ne vois pas mes robes ternir, je ne vois pas ma fille grandir.
Lorsque le temps file de cette façon, je me dis que je suis sur une mauvaise ligne temporelle et que ma fréquence est donc mauvaise. J’observe quel corps je surutilise et donc quelle blessure s’est activée discrètement.
Au début, mon égo est tellement convainquant qu’il va me dire que c’est par passion que je suis enfermée des jours dans mon bureau à écrire des équations puis lorsque je réalise que si ce n’est pas moi qui trouve alors ce sera quelqu’un d’autre, mon égo me balance que le monde va de plus en plus mal et que je dois répondre à ces centaines de messages reçus en une journée et tant pis si je finis a pas d’heure.
Plusieurs jours plus tard, lorsque ma tête tourne très vite, mon égo arrive à me dire que j’ai la vie que j’ai écrite et que si je ne suis pas contente je peux la réécrire.
Et nous y voilà enfin.
Je me pose un soir avec une tasse de thé à la main, le téléphone en silencieux, mon bureau sens dessus dessous et je repense à mon expérience de mort imminente, je repense à ce tunnel merveilleux, à tout cet amour que j’avais pour moi, à ce respect que j’avais pour la vie, à ceux que j’ai perdus, à la fragilité de la fréquence humaine et je prends enfin conscience que c’est moi qui me suis déplacer sur cette ligne temporelle infernale.
Je pense à mon égo qui cherche à pour me protéger. Je me demande depuis combien de temps c’est lui qui écrit ma vie. Je repense donc à mes blessures d’enfants qui ont obligés mon égo à s’activer autant.
En fermant les yeux je repars dans le passé réconforter cet enfant que j’étais.
J’en profite pour manifester avec l’Energie Universelle afin de changer de ligne temporelle.
Au réveil, le téléphone ne sonne plus comme un fou, je range mon bureau avec Beyonce à fond et je sers très fort ma fille en pleurant.
Mon égo n’intervient plus alors je peux continuer d’écrire ma vie sans craindre de me faire du mal.
Chaque fois que mon égo prend le dessus sur mon âme, je n’ai plus de libre arbitre, je vis le produit, la causalité de mes blessures. C’est pour cette raison, que méditer chaque matin me permet de réconforter mon enfant blessé et d’accorder les deux hémisphères de mon cerveau pour manifester la vie que mon âme à envie.
Texte à partager pour expérience sincère et utile. A vous, à moi, à notre égo qui souffre tant.