Laisser sa plume traduire son cœur n’est pas noté à l’école, ce ne sera pas lu par vos amis, ce ne sera pas juger par votre patron, ce ne sera pas non plus connu par votre partenaire. En revanche, vos quatre corps ont besoin de cet exercice pour délivrer avec efficacité la souffrance imprimée.
J’ose vous partager un des miens pour libérer votre appréhension, vos doutes ou tout simplement vous rattacher à votre authenticité…
Extrait :
« Mon cou fait mal et la musique me libère du temps pourri qui tombe sur moi tout le temps et les souris me disent que les plumes s’envolent en tourbillon pour laisser place à la magie des fleurs et du vent. Je crois savoir que le dissolvant de la terre est mort et qu’il est important de donner à la lune l’amour qu’elle mérite. La musique ne cesse de me faire écrire et pourtant mes doigts veulent que j’arrête. Mes larmes coulent de tristesse et s’étouffent entre mes seins pour que personne ne voit que le ciel est bas. Faites cesser ce piano qui m’aspire et qui hurle de désir, enterrez moi vivante pour que je vive cachée et mariée. Que l’univers m’emmène sans respirer loin de l’odeur de la mer ou qu’il me noie dans les codes pour que je ne puisse plus jamais lire. »
Et vous, qu’avez-vous à libérer ?
Ecrivez ce qui vous vient car nos corps savent ce qu’il y a à nettoyer.
Pas besoin de se relire, de garder ses écrits ou de les partager. Ecrire de façon brute et sincère c’est comme gratter l’étiquette du prix au dos d’un livre, ça soulage même si ça colle encore un peu après.
Avec cet exercice ce sont les quatre corps qui jouent et donc qui réécrivent une nouvelle équation, redéfinissent un nouveau résultat X de votre destin.
Qu’attendez-vous?